Tsunamis : Mouvement imprévu et soudain du plancher océanique
Le Tsunami, n’est ni plus ni moins, qu’un mouvement imprévu et soudain du plancher océanique, qui par ce fait, va déclencher une onde marine exceptionnelle ou très exceptionnelle.
Le Tsunami, peut se produire partout dans le monde, même s’il est moins fréquent et puissant dans les mers fermées ou considérées comme telles (exemple la Méditerranée).
A contrario des légendes, Le Tsunami et la marée, n’ont rien à voir, même si le terme de Tsunami, veut dire en Japonais « vague causée par la marée », le Tsunami est plus un phénomène océanique.
Le Tsunami, peut non seulement se produire près des côtes mais aussi en plein mer, et tout comme pour les séismes, il dispose de son propre langage pour estimer sa puissance.
Pour tous les phénomènes hydro dynamiques, nous parlerons de : Hauteur, Amplitude, Vitesse, Longueur d’onde, Fréquence ou intervalle, et Run-up (altitude maximale de la zone inondée).
Tous ces paramètre relevés, permettent de déterminer sa puissance ou magnitude (correspondant à l’énergie libérée), plusieurs échelles existent, la plus utilisée étant celle d’Inamura Lida.
Tout comme pour l’échelle de Richter dans le cas de tremblements de terre, l’intensité d’un Tsunami se mesure en degrés (de 1 à 6), même si d’autres échelles ont été proposées et non retenues.
Les Tsunamis sont dévastateurs, les côtes sont détruites, l’impact écologique met parfois des années et des années à disparaitre (arbres et le sel) mais les coûts humains sont vraiment désastreux.
Liste de quelques-uns des tsunamis, dans le monde parmi les plus dévastateurs depuis 1950 :
Date Lieu Origine Dégats
03-2011 Japon Seisme 20.000 morts
12-2004 Sumatra Séisme 230.000 morts
08-1999 Turquie Seisme 17.000 morts
07-1998 Papouasie Seisme 8.000 morts
07-1993 Japon Seisme 250 morts
09-1992 Nicaragua Seisme 170 morts
12-1992 Indonésie Seisme 2.100 morts
08-1976 Phiippines Seisme 5.000 morts
03-1964 Alaska Seisme 120 morts (USA)
05-1960 Chili Seisme 5.900 morts
11-1952 Kurilles/URSS Seisme 2.300 morts
Certains pays, océans ou continents subissent plus que d’autres de terribles tsunamis : c’est le cas de l ‘Indonésie, qui a eu à déplorer 12 Tsunamis de 1965 à 2006, ce qui fait une fréquence inouïe.
Néanmoins souvent ce sont des séismes qui les provoquent mais nous relevons aussi d’autres causes comme les éruptions volcaniques, les glissements de terrain, ou les essais nucléaires.
Est-il possible de prévenir les Tsunamis, les experts répondent non, mais il y a quand même la mise en place de systèmes d’alerte, qui feront de la prévention surtout sur le court terme.
- Court-Terme – Préventions et Alertes Internationales
- Le NOAA (National Océanique And Atmosphérique Administration), situé à Honolulu, il est équipé de stations sismiques et de marégraphes. Il est capable de prévenir de 750 kms autour de la source, et environ une heure avant.
- Court-Terme – Préventions et Alertes Régionales
- Tahiti, le système d’alerte informe et prévient autour de l’épicentre, mais environ et seulement 15 minutes avant l’arrivée du Tsunami
- Japon OBS (Ocean Bottom Seimograph), permet de détecter les séismes produits en pleine mer, et d’alerter le Tsunami Warming Center (Japan Meteorological Agency Tokyo)
- Court-Terme – Préventions et Alertes Locales
- Plusieurs systèmes existent, mais l’un des plus performants est le THRUST Tsunami Hazards Reduction Utilising systems Technology de Valparaiso (Chili), capable de prévenir en moins de 10 minutes
- Long-Terme – Préventions et Alertes
- Des bases de données, sont constituées pour recenser les phénomènes et les analyser, en Russie où en deux siècles et demi, ont été recensés 8000 Seimes et 124 tsunamis
- Des bases de données, sont aussi constituées au Japon, pays très affectés à travers les siècles près de 340 tsunamis à la fin des années 1980.
- Simulations, il est possible de remonter jusqu’au mécanisme déclencheur, en reconstituant la vague, les horaires et la vitesse de propagation.
- Simulations, plusieurs modèles ont été mis au point, entre 1970 et la fin du dernier siècle, mais même s’ils sont imparfaits ils ont le mérite d’exister.
- Simulations, la propagation transocéanique se base sur le LLW (Linear Long Wave), bien que d’autres modèles existent, mais selon les experts tous sont perfectibles
- Simulations, Cocorico, la France a aussi développé son modèle par le CEA Commissariat à l’Energie Atomique, mais tous ces modèles sont basés et applicables en eau profonde
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