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Alerte Sismique, Nouveau Séisme au Japon
Le Japon est probablement l’endroit du monde où se produisent le plus de séismes chaque année, suivis ou non parfois de tsunamis, il y a des raisons à cela, que l’on ne peut changer.
Sans vouloir revenir sur le passé, chaque année le Japon subit plusieurs séismes, avec celui d’hier cela en fait 5 de conséquents, rien que sur les années 2015 et 2016, avec des centaines de répliques.
Pour bien comprendre, certains séismes ont été réellement violents, et l’un des plus violents fut celui du 11 Mars 2011, avec plus de 23.000 morts et disparus (source sciencepost.fr)
Pourquoi tant de Séismes au Japon
Si l’on se réfère à l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire), le Japon se situe sur la ceinture de feu du pacifique, au cœur ou croisement de quatre plaques tectoniques. La plaque des philippines, la plaque eurasienne, la plaque nord-américaine, et la plaque du pacifique, le Japon est donc placé sur une zone dite de subduction.
La subduction est le phénomène par lequel, il y a collision entre des plaques tectoniques, dit autrement une plaque de plus faible densité, s’enfoncera (glissera), sous une autre plaque tectonique.
Si l’on se réfère à Wikipédia, ce sont des milliers et des milliers de secousses telluriques, que ressentent chaque année les Japonais, de plus ou moins grande intensité. Ainsi sur le siècle dernier, sur près de 800 tsunamis (raz de marée), observés (et répertoriés par les experts) dans l’océan pacifique, pas loin de 20 % ont eu comme base de départ le Japon ou ses côtes.
Solutions pour éviter les Séismes au Japon ?
Il n’y a pas réellement de solutions pour remédier, à cela, néanmoins depuis la fin du siècle dernier (séisme dit de Kobé 1995), où furent recensées près de 6500 morts et près de 45.000 blessés, le Japon essaie de s’organiser et fait énormément de prévention.
Le gouvernement japonais a mis en place, un programme de prévention, incluant les plus jeunes, avec des exercices fréquents : exemple dans les casiers scolaires, il y a un casque par élève.
Des consignes sont données, dès la première secousse, ou dès que l’alarme sonne, couper le courant électrique et le gaz, faire des réserves d’eau, et disposer vers soi de kits de survie (nourriture).
Les constructions doivent respecter des normes antisismiques très poussées, y inclus pour les gratte-ciels, les canalisations aussi sont concernées, et les joints sont flexibles.
Néanmoins, il subsiste certaines inquiétudes, par exemple les constructions individuelles, qui ne sont pas toutes aux normes, même si de gros progrès ont été constatés.
Alertes et télé-alertes au Japon
Tous les experts sont d’accords, pour considérer que le Japon dispose du système d’alerte, le plus évolué au monde, même s’il peut subsister des failles, car aucun système n’est parfait. Mais pour bien informer la population, des exercices en grandeur nature sont provoqués, exemple en 2009, 800.000 personnes ont participé à la grande marche, dont le premier ministre.
Et bien entendu, dans cette cathédrale de la technologie, qu’est devenu le Japon depuis la dernière guerre, les alertes sont transmises par téléphone portable (SMS), qui annonce l’imminence d’un séisme.
Plus d’information :
Un site dédié à la prévention des risques liés aux tremblements de terre au Japon. Vous y trouverez de nombreuses informations, des documents à télécharger, ainsi que des ressources sonores. ICI
L’outil MEMOGuard est installé au CEA, et MEMOGuard permet de gérer efficacement la diffusion de message d’alerte aux populations en cas de risques tsunami, seisme, urgences, jusqu’à la cellule de crise.
Plus d’information sur le Système d’alerte